Si ce n’est déjà fait, veuillez lire l’avant-propos.

Tout le monde aime ces grands bâtiments que sont les navires de croisières qui arrivent chaque année avec ces dizaines de milliers de passagers qui ont pu admirer la beauté du Fjord avant leur arrivée à La baie. La Ville de Saguenay a dû investir plus de 32 M$ provenant directement de ses contribuables et dépenser autour de 2 M$ annuellement pour le marketing et son opération.

Quelles retombées économiques cet investissement et ces coûts d’opérations ont-ils engendrées? Pour répondre à cette question, c’est encore le PIB que nous avons abordé dans la partie 2 qui est le meilleur indice. Ce PIB se divise en plusieurs catégories dont celui de l’hébergement et de la restauration qui est considéré comme le poumon économique du secteur touristique. Pour la période de 2007 à 2019, 2020 et 2021 étant affectées par la covid, regardons le graphique ci-dessous.

Sans avoir eu besoin d’investir et de dépenser annuellement autant, l’accroissement, cette fois en valeur constante, est plus important à Trois-Rivières et à Sherbrooke qu’à Saguenay. Encore un secteur où le Haut-Saguenay perd du terrain. En outre, rien n’indique que ce sont les croisières qui sont la cause de cette augmentation du PIB dans ce secteur alors que d’autres activités de plein air ont le vent dans les voiles depuis quelques années.

Allons vers le tableau 4

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« 25 M$ de retombées économiques pour une saison de 58 navires », encore un chiffre tiré en l’air. – Jacques Pelletier %

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