Cette chronique est ma dernière tentative pour sensibiliser les associations, les médias d’informations et les élus de cette ville qui, majoritairement, sont politiquement sclérosés, qui n’osent aborder le sujet de l’avenir de cette Ville et qui abdiquent leurs responsabilités devant la stagnation économique de celle-ci. On ne trouve jamais le temps de s’occuper du long terme, on préfère une gestion réactive à des problèmes ou des situations somme toute circonstanciels. Ce document est en quelque sorte le reflet de mes déclarations passées à titre de président de l’ERD de 2011 à 2013, des livres que j’ai publiés en 2016 et 2017 et des quelque 125 chroniques que je vous transmets depuis octobre 2020. Espérant que ces dernières réflexions seront utiles à au moins une personne parmi vous qui aura le courage de réagir, non pas confortablement dans son fauteuil, mais publiquement. J’aime ma région, j’aime son histoire et les gens qui y vivent, mais je ne peux aimer cette ville qui ne va nulle part et qui a eu l’outrecuidance d’usurper le nom Saguenay. D’ailleurs, Lucien Bouchard alors premier du Québec l’a admis, en 2022, qu’il a manqué de courage, que ce fut une erreur de désigner cette ville du nom de Saguenay. Il aurait dû aller plus loin et porter le même jugement sur cette fusion.

Revenons à notre sujet, la fusion de 2002 et ses conséquences.

J’ai divisé ce dernier cri du cœur – car se sera ma dernière chronique – en 10 parties qui sont autant de tableaux qui démontrent clairement que cette fusion est un échec économique, autant pour la municipalité que pour toute la région, et qui la classe loin derrière les autres villes ou régions de population équivalente au Québec. La plupart de ces tableaux ont été remis et expliqués à la ministre des Affaires municipales le 29 juin dernier. Une requête visant justement la fusion lui avait été remise en avril. Certains d’entre eux ont été mis à jour pour tenir compte des résultats de 2022. Vous me direz que les erreurs de gouvernance qui se sont succédé depuis 2002 sont aussi responsables de cet échec. C’est effectivement le cas mais en partie seulement puisque le fond du problème reste tout de même le mode de regroupement handicapant pour lequel nos élus et la ministre Harel ont opté en 2002. Un bon gouvernement au départ aurait constaté rapidement que la fusion n’était pas la solution au lieu de naviguer pendant vingt ans en eaux troubles.

Les sujets vous sont présentés succinctement. Pour en savoir davantage vous pourrez « cliquer » sur des hyperliens qui vous dirigeront vers des chroniques plus élaborées.

Table des matières

1 – Le regroupement municipal de 2002

2 – Le produit intérieur brut, PIB

3 – Le quai des navires de croisières

4 – La démographie

5 – La richesse foncière uniformisée, RFU

6 – La rémunération

7 – Le déficit actuariel

8 – Le déficit de fonctionnement

9 – Le taux d’endettement

10 – Les frais de financement

Bonne lecture

Un commentaire sur “« Saguenay » , la fusion de 2002, un fiasco, avant-propos”

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