Si ce n’est déjà fait, veuillez lire l’avant-propos.

La crise financière mondiale de 2007-2008 a eu ses répercussions jusqu’au Saguenay. Depuis cette date, la Ville traîne un passif de 60 M$ sur les avantages sociaux futurs concernant les régimes de retraite à prestations déterminées. Ceci est probablement la conséquence de placements trop risqués du moins si on compare ses performances à celles des autres villes au Québec. Par rapport aux villes-cibles (en mortaise) l’écart est énorme. Saguenay supporte un passif de 0,46 $/100$ de RFU , c’est 5 fois plus que Trois-Rivières (-0,09 $), 15 fois plus que Sherbrooke (-0,03 $) alors que Lévis enregistre un surplus de 0,04 $/100 $ de RFU. En 2008, Sherbrooke avait aussi subi une perte importante à ce chapitre de 40 M$ mais leurs bons résultats financiers leur ont permis de renflouer ce déficit.

Est-ce que le peuple a été informé de cette situation catastrophique en 2008 et les années suivantes? Aucune mention de ce déficit actuariel dans le rapport annuel du maire.

Ceci démontre une fois de plus que la fusion a concentré les décisions dans les mains d’un nombre restreint de personnes augmentant ainsi les possibilités de dérapage si un processus très rigoureux de calcul du risque n’était pas suivi, ce qui s’est avéré.

Ne manquez pas le tableau 8.

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Passif au titre des avantages sociaux futurs : Saguenay, la pire après Québec – Jacques Pelletier

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